Pour vérifier la faisabilité de votre business model, vous n’avez pas d’autre choix que de tester votre idée.

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La communication interpersonnelle

La communication interpersonnelle est celle qui met en relation deux personnes. Cette forme de communication se construit à partir des échanges entre ces deux individus. Une conversation entre deux amis dans un restaurant ou un appel téléphonique entre deux collègues sont des exemples types de communication interpersonnelle. Vos capacités de communication interpersonnelle constituent donc la base des relations privées et professionnelles.

La communication interpersonnelle repose sur six éléments principaux :

un émetteur : qui entame la communication ;
un récepteur : qui reçoit le message de l'émetteur ;
un canal de communication : écrit, verbal ou électronique ;
le codage : conversion par l'émetteur de sa pensée en langage ;
le décodage : conversion par le récepteur du langage en pensée ;
la rétroaction : la réponse du récepteur.

Lorsqu'il s'agit de communication interpersonnelle, il est difficile de ne pas évoquer Paul Watzlawick et l'École de Palo Alto, véritables références en la matière. Ce courant de pensée a en effet tenté de schématiser ce type de communication autour de cinq vérités. Elles permettent de comprendre le réel impact que peut avoir un message sur un interlocuteur.

1 - On ne peut pas ne pas communiquer

La communication n'est pas uniquement verbale. Le comportement du corps humain, ses gestes, ses mimiques, sa posture font partie du langage non verbal et permettent eux aussi d'envoyer un message. Même les silences peuvent être interprétés par le récepteur. Selon l'École de Palo Alto, puisqu'il n'est pas possible de ne pas avoir de comportement, il est impossible de ne pas communiquer. Tout message, qu'il soit verbal ou comportemental, est une communication.
2 - Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation

Pour l'École de Palo Alto, l'information est le contenu de la communication tandis que la relation est la manière dont on doit entendre la communication. Toute interaction suppose un engagement et définit par la suite une relation. Cette relation peut être saine (le message est une priorité) ou perturbée (cette relation pose problème et parasite le contenu qui finit par perdre toute importance).
3 - La nature d'une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires

Dans une communication interpersonnelle, chacun des individus ponctue le message à sa façon. Le problème en jeu est donc un problème de dépendance, de prééminence ou d'initiative. Dans la vie de tous les jours, on distingue par exemple les leaders des suiveurs. La relation est différente selon que l'interaction soit leader-leader, leader-suiveur ou suiveur-suiveur. Les échanges ne sont pas ponctués de la même façon selon la relation.
4 - La communication est simultanément digitale et analogique

Il existe deux modes de communication :

Digital : il utilise le verbal. Chaque chose possède son mot, en prenant compte des nuances nécessaires. Cette communication est précise et structurée.
Analogique : il utilise le comportement, les images, les sons, etc. Elle est plus subjective et moins précise que la communication digitale.

5 - Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire, selon qu'il se fonde sur l'égalité ou la différence

La relation symétrique se définit par une parité entre les deux interlocuteurs. La relation complémentaire, au contraire, admet une différence entre les deux interlocuteurs. Cette différence peut être de plusieurs natures (âge, sexe, statut social, hiérarchie). Dans ce type de relation, les échanges reposent sur le fait que chacun admet la position de l'autre.
La communication de groupe

La communication de groupe se distingue de l'interpersonnelle car elle s'adresse à un ensemble plus large de récepteurs. Mais contrairement à la communication de masse, elle intègre une notion fondamentale de ciblage de ses récepteurs.

Elle s'est particulièrement développée avec la société de consommation d'après-guerre. La publicité est devenue, au fil des années, un exemple type de communication de groupe. D'abord destinée à atteindre le plus grand nombre de clients possibles, la publicité a ensuite commencé à cibler des groupes d'individus. Le discours d'un entraîneur avant le début d'un match ou la prise de parole devant une assemblée font également partie de la communication de groupe.

Contrairement à celle de masse, la communication de groupe permet la rétroaction, même si elle n'est pas automatique. Il s'agit également d'une communication efficace puisqu'elle concerne un public ciblé et donc théoriquement réceptif au message.
La communication de masse

La communication de masse vise la transmission d'une information à un plus large public possible. Contrairement à la communication de groupe, les récepteurs n'ont pas été ciblés, l'objectif étant d'atteindre un maximum de personnes. Elle regroupe un ensemble de médias – appelés mass-media – capables de toucher ce très large public (télévision, radio, internet, envois postaux). Une communication importante de sécurité publique diffusée à la télévision ou une publicité non ciblée font partie de la communication de masse. Il s'agit d'une communication unidirectionnelle puisque la rétroaction est nulle, voire très faible. La télévision interactive et les jeux radios ne permettent en effet qu'une légère rétroaction.

Aujourd'hui, l'approche de la communication de masse semble trouver ses limites dans de nombreux cas. La plupart des entreprises ne peuvent, en effet, plus se contenter de faire de la communication de masse traditionnelle qui ne suit qu'un seul axe de communication pour tous. Face à la concurrence, elles doivent répondre aux attentes d'un public qui souhaite davantage de personnalisation. De plus en plus, la communication de masse tend vers celle de groupe. Illustration de cette tendance : la spécialisation de la presse afin d'attirer un lectorat ciblé. La télévision, elle aussi, s'est transformée ces dernières années avec une multiplication de chaînes thématiques et la diffusion de programmes ciblant un public précis.



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Marketing collaboratif

Démarche de co-marketing qui consiste à solliciter la collaboration des consommateurs pour imaginer, produire et faire évoluer les produits qui correspondent parfaitement à leurs attentes. Cette collaboration peut également s’étendre à la communication de la marque. Le marketing collaboratif repose le plus souvent sur la mise en place d’une plateforme d’interaction ponctuelle ou permanente, entre les consommateurs et une ou plusieurs fonctions de l’entreprise. Stefan Thomke et Eric Von Hippel parlent de clients en devenant innovateurs, en recommandant d’impliquer le plus amont possible ce consommateur dans le processus de développement, afin de pouvoir concevoir, développer et commercialiser des biens et des services qui encourront moins de risque d’échec car mieux adaptés aux besoins et aux souhaits de ceux à qui ils sont destinés. Les modifications d’un produit ne sont plus envisagées a posteriori à l’occasion de tests, mais au fur et à mesure que leur besoin est détecté, grâce aux interactions permanentes entre le marketing, la production et les consommateurs. Les moyens de communication électroniques et numériques facilitent l’interfaçage et l’interconnexion de l’entreprise et/ou la marque avec ses clients et/ou ses consommateurs de plus en plus connectés. L’essor des réseaux sociaux numériques et de leur capacité à fédérer des communautés de consommateurs force aujourd’hui les marques à collaborer davantage avec leurs consommateurs au risque de s’exposer à des effets boomerang. L’enseigne textile GAP, qui avait pourtant réalisé les études marketing ad hoc conventionnelles pour définir l’évolution de son identité visuelle en 2010, négligea involontairement cette collaboration et en subit les puissants effets boomerang. Le lancement de son nouveau logo aux États-Unis suscita un tel mouvement contestataire, relayé et amplifié par les réseaux sociaux du Web, que la marque dut faire marche arrière au bout de quelques jours seulement, abandonnant son nouveau logo (2) et réintroduisant le précédent (1). Bernard Cova et Véronique Cova observent que : « Le marketing collaboratif met le nouveau consommateur sur un pied d’égalité avec l’entreprise : tous deux sont des intégrateurs de ressources capables d’“agence” dans la consommation et sur le marché. Il est intéressant ici de noter que cette approche renforce la nécessité d’un dialogue (le D du modèle DART – Dialogue/Accès/ Risque/Transparence – de Prahalad et Ramaswamy, 2004) entre les deux types d’acteurs, dialogue inédit car c’est le consommateur qui choisit avec qui il veut dialoguer et non l’inverse. »

Marketing direct

L'essentiel
- Le marketing direct provient de la vente par correspondance et désigne la collecte de fichiers comportant l'adresse e-mail ou postale de consommateurs, puis l'envoi de courriers plus ou moins personnalisés afin de déclencher l'acte d'achat.
- La loi Hamon relative à la consommation encadre très strictement le marketing direct et interdit notamment l'utilisation d'adresses e-mail opt-out.

Ensemble des techniques marketing qui permettent d'identifier les consommateurs d'un produit, de leur adresser directement une proposition commerciale, afin d'obtenir une réponse directe, à laquelle l'entreprise répondra tout aussi directement. Philip Kotler et Bernard Dubois observent que: "L'expression "marketing direct" a changé d'acceptation au fil des ans. À l'origine, il s'agit d'un circuit de distribution sans intermédiaire entre le fabricant et le consommateur. Par la suite, le marketing direct a désigné toute forme de vente effectuée par correspondance ou par catalogue."

Au fur et à mesure que d'autres formes de télémarketing se sont développées, la notion de marketing direct, telle que définie par l'AMD (Association du marketing direct) s'est élargie: "Le marketing direct est un marketing interactif qui utilise un ou plusieurs médias en vue d'obtenir une réponse et/ou une transaction." Le marketing direct utilise notamment l'e-mailing, le mailing, le couponing, la vente à domicile et par catalogue, le téléphone et le télécopieur (télémarketing), le téléachat (téléshopping)... L'arrêté du 11 février 1993 relatif à la terminologie économique et financière interdit le terme "direct mail" et rend obligatoire l'usage du terme "publipostage direct".

"Le marketing direct renouvelle en fait le langage de la segmentation en introduisant de nouveaux concepts fondés sur l'étude des historiques clients, sur les concomitances d'achat: profils, trajectoires, acquis-client,potentiel...", analyse Pierre-Louis Dubois.

Depuis 2014, la loi Hamon a restreint le champ du marketing direct téléphonique et par e-mailing. Le législateur a ainsi créé une liste d'opposition au démarchage téléphonique, sur laquelle peuvent s'inscrire les consommateurs désireux de ne plus être démarchés. En parallèle, l'envoi d'e-mailings de prospection est interdit lorsque le consommateur n'a pas préalablement donné son consentement: "La prospection directe au moyen de courriels destinés à promouvoir, directement ou indirectement, des biens ou des services et utilisant les coordonnées personnelles d'une personne qui n'a pas exprimé préalablement son consentement à recevoir des prospections directes par ce moyen est interdite.

Cependant il existe une exception à ce principe : un professionnel qui a recueilli les coordonnées du consommateur à l'occasion d'un achat avec son accord, pourra lui adresser des courriels si ceux-ci concernent des produits ou services analogues à ceux de l'achat initial."


ÉTAPE 1 : Trouver une idée d'entreprise

Il est important de ne pas se lancer tête baissée ! De nombreuses personnes vous diront sans doute que savoir comment créer une entreprise est inné, et que certains d’entre nous ont la fibre d'entrepreneur tandis que d'autres non. En réalité, créer une entreprise nécessite une grande réflexion en amont et se fait rarement en un claquement de doigt.
Identifier les opportunités

Cela implique de réfléchir à son concept (nom d’enseigne, décoration, atouts de différenciation, image de l’entreprise, catégories de produits ou de services, etc.). C’est l’occasion d’exprimer votre créativité ! Attention toutefois à ce que le concept choisi corresponde aux attentes de la clientèle que vous ciblez ! Posez-vous donc la question suivante : "est-ce que mon idée crée de la valeur pour ses utilisateurs" ? Si vous pouvez répondre par l'affirmative à cette question, c’est que vous tenez sans doute une bonne idée d'entreprise.

Pour parvenir à identifier les opportunités d’entreprise, il faut que vous soyez curieux, allez chercher de l’inspiration, et ce, notamment dans les pays étrangers pour les adapter à une clientèle française.

Pensez également à observer les choses qui vous compliquent la vie et essayez d’y répondre en vous facilitant votre quotidien.

On pense souvent aux économies réalisées grâce à un produit ou service, mais concentrez-vous également sur le gain de temps, d'énergie ou tout simplement l'aspect divertissant de votre projet.

Quoi qu'il arrive, le mot d'ordre est le même : vous devez vous mettre à la place de vos utilisateurs afin de trouver l'idée qui répondra le mieux à leur besoin.

Si vous êtes en manque d'inspiration, n'hésitez pas à consulter notre guide pour trouver des idées de création d'entreprise.
Faire une étude de marché

Lorsque l’on souhaite monter un projet professionnel, il est recommandé de ne pas se lancer à l’aveugle. Pour cela, il faut que vous vous fixiez un cap à suivre.

L’étude de marché a pour but de vérifier la faisabilité et la viabilité de votre projet de création d’entreprise. Cette étude va vous permettre de connaître vos concurrents, mais surtout d’appréhender les attentes de vos potentiels clients. Vous allez ainsi récolter et analyser un certain nombre d’informations sur un marché donné.
Faut-il protéger son idée d’entreprise ?

Vous avez un projet d’entreprise et vous vous demandez si vous pouvez en parler autour de vous ? Sachez que parler d’une idée de business n’est pas une mauvaise chose, au contraire. À la question “comment créer une petite entreprise ?”, on vout répond “en vous faisant le plus petit possible”. En effet, il faut faire attention aux personnes à qui vous en parlez. Il peut paraître intéressant de parler de votre projet autour de vous, pour recueillir les réactions de vos potentiels clients, mais il ne faut pas que ces personnes en profitent pour vous voler votre idée.

L’idéal est de parler de votre idée après avoir concrétisé quelques étapes (lancement d’une première collection, développement d’un MVP, etc). Afin d’avoir toujours une longueur d’avance sur les personnes tentées d’utiliser votre idée.

Avant de vous lancer dans la création de votre entreprise, il est parfois nécessaire de protéger votre idée. Cependant, une idée ne peut pas être protégée par des mécanismes juridiques en tant que telle. Il n’est donc pas possible d’empêcher une autre personne de se lancer sur la même idée que vous.

Une idée d’entreprise n’est soumise à protection que si elle fait l’objet d’une matérialisation. C’est-à-dire, si l’idée a été matérialisée à travers une marque, un brevet ou un modèle. Mais attention : ici encore ce n’est pas l’idée qui est protégée, mais sa matérialisation en marque, brevet ou modèle.

Exemple : prenons en considération l’idée d’une capsule de café dont l’usage est exclusivement adapté à un type de machine à café. Cette idée peut être protégée par le dépôt d’un brevet. Mais sans ce support matériel, l’idée ne serait soumise à aucune protection.



Ainsi, pour protéger votre création ou innovation, vous devrez effectuer les démarches auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
ÉTAPE 2 : Valider son projet de création d’entreprise

Une fois que vous avez défini votre idée globale d’entreprise, il est nécessaire de valider votre projet. Pour cela, vous pouvez rédiger un business model mais également tester vos idées.
Définir son business model

Le business model est défini comme le noyau du business plan. Il a pour objectif de définir le concept de votre future structure. Il va expliquer la façon dont vous allez vous développer. Autrement dit, comment vous allez gagner de l’argent

Ce document va notamment mentionner :

l’offre des biens ou services proposés ;
la valeur ajoutée offerte aux clients ;
la manière dont l’offre arrive aux clients ;
la rentabilité financière espérée.

Pour vérifier la faisabilité de votre business model, vous n’avez pas d’autre choix que de tester votre idée.
Tester son idée

L’objectif recherché est de tester votre idée de business sur un échantillon de personnes représentant les caractéristiques de vos clients potentiels.

Pour cela, vous pouvez envisager la méthode du “Proof of concept” qui permet de vérifier la performance de votre idée ou concept.

Ainsi, à la fin de votre analyse, vous saurez si vous pouvez continuer ou non votre projet. Cela vous permet de rapidement confirmer votre idée, de pouvoir faire les modifications nécessaires sur votre projet.

Vous pouvez également envisager une autre méthode, celle du “Minimum viable product”, utilisée lors du lancement d’un produit pour en vérifier l’appréciation sur les clients. Et en cas de retour négatif d’envisager des axes de modifications ou d’amélioration.
Trouver ses premiers clients

Définir sa clientèle est une étape essentielle dans la création de votre entreprise, puisqu’elle conditionnera directement la réussite de votre structure.

Par conséquent, pour pouvoir identifier vos clients cibles, il convient de réaliser une étude de marché. Cela vous permettra d’en savoir plus sur vos clients :

l’âge ;
le sexe ;
le secteur d’activité ;
leurs besoins ;
leurs canaux de communication.

De manière générale, il existe différents moyens pour trouver ses clients. Vous pouvez utiliser :

votre réseau personnel, c’est-à-dire vos relations, votre cercle familial ou encore vos expériences passées.
les réseaux sociaux, il s’agit d’un des canaux principaux lorsque l’on souhaite développer sa stratégie de communication.
les fichiers de prospection, il s’agit des annuaires ou des bases de prospects que vous pouvez acheter pour identifier vos clients potentiels.

ÉTAPE 3 : Rédiger un business plan

Une fois l’étude de marché réalisée, vous ne devez pas négliger la rédaction d'un business plan, étape clé de la création d'entreprise. Élaborer un business plan est indispensable pour communication déterminer le futur équilibre financier de son entreprise entre les dépenses (coût du matériel nécessaire à votre activité, loyer lié au local, salaires...) et les recettes (vente de produits, prestations de service...).

L’objectif de ce business plan est de reprendre les différentes stratégies de votre entreprise.

C’est une étape essentielle, car elle permet de déterminer les chances de rentabilité de son entreprise, aussi bien sur le court terme que sur le long terme. Après la rédaction de ce document, vous devriez savoir comment vous souhaitez créer votre entreprise (quels financements, quels objectifs à moyen et court terme, etc).
Présentation du projet et de l’équipe

La première chose à faire lorsque vous devez rédiger un business plan est de présenter de la façon la plus claire et précise possible, votre projet de création d’entreprise.

L’objectif est de rassurer les interlocuteurs sur la viabilité de votre structure.

Présenter votre équipe peut également être une bonne pratique pour démontrer le sérieux de votre entreprise. Cette présentation permet de rassurer les investisseurs. En effet, la réussite d’un projet repose par ailleurs sur l’équipe qui le met en œuvre. Il est donc intéressant de démontrer les compétences ainsi que la complémentarité de l’équipe, au profit de la réussite de votre projet.
Stratégie de financement de l’entreprise

Comment créer une entreprise sans management penser à son financement ? C’est impossible. Le business plan est fondamental dans votre stratégie de financement, et notamment lorsque vous souhaitez souscrire un prêt professionnel. En effet, les établissements bancaires se baseront sur la pertinence de ce plan pour vous accorder ou non un prêt.

Ce business plan vise à mettre en équilibre les besoins indispensables à la création de votre entreprise et les ressources dont vous disposez.
Stratégie fiscale

À l’intérieur de votre business plan, il peut également être intéressant de mentionner le choix de votre régime fiscal et de le justifier par rapport à votre type d’activité.

En effet, tous les régimes fiscaux ne sont pas appropriés à votre projet. Pour démontrer toute la viabilité et le sérieux de votre projet, il peut paraître opportun de renseigner et expliciter vos choix en termes de fiscalité.
Stratégie marketing

D’un point de vue marketing, votre stratégie va se reposer sur deux axes principaux, à savoir une stratégie d’acquisition et une stratégie de communication.

Par exemple : vous vous demandez comment créer une entreprise de telecom, et pour cela vous vous posez la question de savoir comment la faire connaître. Vous devez donc nécessairement déterminer les canaux de communication que vous souhaitez utiliser pour votre stratégie marketing.

La stratégie d’acquisition

Cette stratégie est définie comme l’ensemble des actions qui visent à assurer une certaine visibilité auprès de votre public.

Cette stratégie peut être réalisée via différents leviers, tels que le marketing digital (référencement payant ou gratuit sur les moteurs de recherche par exemple) ou le marketing traditionnel (publicité, salons professionnels, prospections téléphoniques, etc.).

Le but n’est pas uniquement d’attirer un grand nombre de clients, mais surtout un nombre important de clients qualifiés.
La stratégie de communication

La stratégie de communication est considérée comme le processus permettant de coordonner les différentes actions pour atteindre les objectifs ayant été fixés.

Mener une stratégie de communication permet d’avoir une vision d’ensemble et donc d’optimiser son budget en termes de communication.

Tous ces détails peuvent ainsi être intégrés dans votre business plan pour démontrer toute la pérennité de votre projet.
ÉTAPE 4 : financer son projet d'entreprise

Si votre business plan semble convaincant, il est temps de penser aux différents types de financement pour la création d'entreprise pour lancer votre projet !

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

Vous possédez assez de fonds propres pour créer votre entreprise sans financement extérieur.

Vous ne disposez pas d’un apport personnel suffisant pour créer votre entreprise. Dans cette hypothèse, vous devez réfléchir à des solutions de financement.

Financer son entreprise avec des fonds propres

Lorsque vous décidez de créer une entreprise, vous pouvez faire le choix d’un financement interne, c’est-à-dire financer votre projet de vos propres moyens.

Dans ce cas-là, vous utiliserez les fonds propres de votre entreprise, notamment en vous servant dans votre trésorerie. Pour savoir comment, créer une entreprise familiale peut être une bonne idée pour rassembler des fonds propres des membres de votre famille et ainsi financer votre projet à ses débuts.

Ce procédé présente l’avantage de ne pas réaliser une dilution du capital, ni de souscrire une dette devant être remboursée. Cependant, il existe un inconvénient et non des moindres, celui d’avoir les liquidités nécessaires.
Financer son entreprise avec un emprunt

Ce mode de financement est très courant pour les entreprises. Un établissement de crédit va accorder un emprunt à une entreprise afin qu’elle puisse financer son activité. En contrepartie, vous devrez rembourser ce prêt suivant un échéancier et moyennant le paiement d’intérêts.

Cette méthode permet aux associés ou actionnaires d’obtenir des fonds sans avoir à diluer leur quote-part dans le capital. Cela étant, il existe un inconvénient majeur, puisque les banques et les établissements de crédits sont de plus en plus frileux pour ce qui est de l’accord d’un prêt.

De plus, lorsque vous sollicitez un prêt, vous vous engagez à le rembourser, mais aussi à rembourser les intérêts de cette somme.
Financer son entreprise en levant des fonds

Il s’agit là encore d’un autre moyen pour financer sa structure. Ce mode implique l’entrée dans le capital social de nouveaux investisseurs. En contrepartie, ces investisseurs vont recevoir des parts sociales ou actions de la société.

Ce mécanisme présente le double avantage d’étendre le nombre d'associés dans la société, mais aussi d'accélérer la croissance de votre structure.

Cela étant, il n’est pas toujours facile de trouver des investisseurs pour les convaincre d’entrer dans le capital.
Bénéficier des aides à la création d’entreprise

Comment obtenir une subvention pour créer son entreprise ? En réalité, il y a plusieurs façons de se faire aider lorsque l’on souhaite faire aboutir son projet de création d’entreprise. Lorsque vous souhaitez vous lancer dans un projet professionnel, sachez qu’il existe de nombreuses aides pour la création d’une entreprise.

Celles-ci peuvent prendre la forme d’allégements fiscaux et sociaux ou de maintien de certaines allocations.


Ressources humaines : définition

Au sein d’une entreprise la gestion des Ressources humaines couvre de multiples aspects tous très importants pour le fonctionnement de la société. La structure RH varie en fonction de la taille de l’entreprise et sa gestion peut se faire de différentes manières, soit en gestion interne soit dans un cabinet extérieur.
Ressources humaines définition

Les services ressources humaines se divisent en deux activités principales, d’une part le côté administratif de la gestion des ressources humaines dans une entreprise qui couvre la paie, les aspects juridiques, les contrats de travail… et d’autre part le développement des ressources humaines en entreprise qui comprend la gestion des carrières, la gestion des compétences et des performances, le management des ressources humaines, le recrutement, la formation … et qui est le plus souvent partagée entre le directeur des ressources humaines et des collaborateurs responsables de tâches ressources humaines spécifiques. Travailler dans les ressources humaines signifie la mise en œuvre de stratégies RH, efficaces et efficientes pour contribuer à la stratégie gestion des ressources humaines dans l’entreprise.
C’est quoi les ressources humaines au quotidien ?

La gestion des ressources humaines au quotidien pour le directeur des ressources humaines ou le responsable RH ainsi que l’ensemble des collaborateurs des Ressources Humaines consiste à concilier les nécessités économiques avec les réalités sociales de l’entreprise.Travailler dans les ressources humaines est une lourde tâche au quotidien car elle exige de nombreuses performances pour les employés des services ressources humaines : gérer les contrats salariés et les fiches de paie, recruter de nouveaux personnels ou éventuellement procéder à des licenciements, valoriser les carrières, développer les compétences individuelles et collectives, gérer les relations sociales et les conflits. La gestion des Ressources humaines inclut pour les responsables RH de mettre en œuvre une politique managériale et sociale performante au sein de l’entreprise.


Le management…qu’est-ce que c’est ?

Le management ou la gestion est l’ensemble des techniques d’organisation de ressources qui sont mises en œuvre pour l’administration d’une entité, dont l’art de diriger des hommes, afin d’obtenir une performance satisfaisante.

Dans un souci d’optimisation, il tend à respecter les intérêts et représentations des parties prenantes de l’entreprise. Afin de prendre en compte le temps, le risque et l’information sur les prises de décision de gestion, il est d’usage de distinguer :

Le management stratégique qui concerne la gestion du marché par la stratégie (c’est aussi une vision externe de la gestion) ;

Le management opérationnel qui concerne la gestion des processus propres à l’entreprise (c’est une vision plus interne centrée sur l’organisation).

Le contrôle de gestion tend à faire le lien entre ces deux types de management du fait de son positionnement au sein de l’entité.

Les enjeux du management sont de :

Diriger efficacement les ressources de l’organisation.

Cela nécessite l’utilisation d’outils qui se révèlent faire appel particulièrement à l’économie, mais aussi à la sociologie et la psychologie. Ainsi le management doit réussir à prendre communication en compte les représentations et intérêts des différentes parties prenantes de l’organisation tout en restant dans une idée d’optimisation organisationnelle.
MANAGEMENT : COACHER SES COLLABORATEURS

Depuis quelques années, le coaching en entreprise a le vent en poupe. Mais loin d’être une simple mode, le coaching peut être un excellent levier pour un management plus humain et plus performant. Nos 5 conseils pour bien coacher vos collaborateurs.
DOSEZ VOS 3 RÔLES : MANAGER, COACH, LEADER

Coacher ses collaborateurs ne veut pas dire devenir exclusivement leur coach. Bien au contraire. En effet, pour bien coacher son équipe en tant que manager, il est important de savoir doser les 3 rôles qui vous incomberont : manager, coach et leader. De la même manière, il faudra trouver la posture adaptée à chaque situation : le timing est important pour la réussite de l’entreprise.

Par exemple, typiquement, si un événement de crise survient, ce ne sera pas le moment d’être un coach, mais bien d’être un leader. Vous devrez impulser rapidement une dynamique en apportant des solutions concrètes et immédiates. Une fois la crise passée, vous pourrez redevenir coach pour aider vos collaborateurs à analyser leurs éventuelles défaillances dans la gestion de crise. Puis, enfin, vous pourrez redevenir manager en transmettant des consignes d’amélioration des processus qui s’appuieront, notamment, sur les résultats de vos « séances » de coaching, individuel ou collectif.
FAITES PREUVE D’EMPATHIE

Le principe du coaching n’est pas d’apporter des solutions toutes faites à des problèmes particuliers. C’est tout le contraire. Le principe du coaching est de donner au collaborateur ou à l’équipe les moyens de trouver eux-mêmes les réponses à leurs questions et les solutions à leurs problèmes.

L’empathie est donc un critère primordial pour réussir à « pousser » vos collaborateurs. Vous devrez vous mettre dans une posture d’écoute attentive, de questionnement et de reformulation Quand vous jouez le rôle de coach, il est impératif de se « purger » de tout jugement à l’égard du collaborateur et d’essayer de l’amener, par des questions adaptées, à comprendre les raisons de ses défaillances ou de ses angoisses.

Mais attention : vous n’êtes pas psychologue du travail ni un ami. Il faut donc réussir à accompagner tout en restant à sa place (pour en savoir plus sur le leadership compassionnel, n’hésitez pas à lire notre fiche pratique sur l’empathie dans le management).
DONNEZ DU FEED-BACK

Le feed-back est essentiel pour coacher efficacement ses collaborateurs. Ce feed-back peut aussi bien être positif que négatif. Le tout est de réussir à trouver la forme adaptée pour éviter de mettre le collaborateur dans une situation de « sur-confiance » ou de « sous-confiance ». Là encore, l’empathie est un excellent moyen de trouver le bon dosage.

C’est à partir de ces feed-back que vous pourrez :
– Valoriser les comportements et les évolutions positifs
– Pointer du doigt les défaillances persistantes
SOYEZ EXEMPLAIRE

Bien évidemment, pour bien coacher son équipe, il faut être exemplaire. C’est pour cette raison que le management est un métier difficile. Si vous-même êtes incapable de remettre en question vos processus et/ou vos comportements, vous n’aurez aucune crédibilité auprès de vos collaborateurs.
SOYEZ ADAPTABLE

Enfin, vous devez être flexible et adaptable pour coacher efficacement vos collaborateurs. Car le principe est que les bonnes idées et les bons comportements peuvent venir d’en bas. En outre, il est primordial d’accepter les points de vue divergents et les choix individuels. C’est en composant à partir de ces derniers que l’on réussit à donner une dynamique de groupe efficace où chacun a le sentiment d’avoir sa place.

En résumé, s’il y a un principe de base à retenir parmi tous, c’est celui-ci : on ne fait pas pousser une plante en la tirant par ses feuilles mais en la nourrissant par ses racines. Il en va de même d’une équipe.
MANAGEMENT : LA SIESTE AU BUREAU

Ne riez pas : la question est bien sérieuse et cette fiche pratique s’interrogera sur la pertinence de la sieste comme outil de management et de productivité. Après la lecture de notre fiche, allez-vous l’autoriser à l’instar de Google, Nike, AOL ou même la mairie de Séoul ? C’est ce que nous allons voir.
TOUR D’HORIZON management DE LA SIESTE AU TRAVAIL DANS LE MONDE

Bien évidemment, le géant Google, à la pointe des méthodes de management moderne, non seulement autorise la sieste mais a également mis en place des salles dédiées, des « nap rooms » pour que ses salariés puissent s’y reposer et repartir de plus belle. Mais il n’est pas le seul : au Japon, dans certaines entreprises, la sieste est même obligatoire ; la mairie de Séoul, en Corée du sud (pays où le temps de travail moyen des salariés est de 52 heures par semaine il est vrai, allant parfois jusqu’à 64 heures…) a initié la sieste dans ses locaux ; selon le Figaro, la constitution chinoise intègre dans ses lignes le droit de tout travailleur à faire la sieste ! Et pour cause, selon un chercheur britannique, le manque de sommeil coûterait aux Etats-Unis, en termes de perte de productivité, 63 milliards de dollars par an et 7,8 jours de travail par salarié ! C’est considérable.

Selon plusieurs études, la sieste s’impose donc petit à petit dans de nombreux pays du monde comme un complément indispensable au bien-être des salariés au travail. Pendant des années, on a voulu privilégier la caféine, et donc le dopage, au bon sens. De plus en plus, la pause romaine (le mot sieste nous vient du latin sixta qui signifiait « la pause de la sixième heure de la journée ») revient au goût du jour.
QUELS SONT LES BÉNÉFICES DE LA SIESTE AU TRAVAIL ?

D’après Damien Léger, chercheur spécialisé, directeur de l’institut national du sommeil et de la vigilance, la sieste apporte un bénéfice d’efficacité au travail.
– Elle doit se faire idéalement, entre 13h et 15h
– Elle apporte une amélioration des capacités cognitives (mémoire, attention, temps de réaction)
– Elle apporte une amélioration biologique (moins de risques d’inflammation, de risques immunitaires)

Donc, en plus de booster la productivité et l’efficacité des salariés, la sieste au travail, en faisant du bien à l’organisme des collaborateurs, pourrait réduire les risques de maladies !
LA SIESTE COMME OUTIL DE GESTION DU CLIMAT SOCIAL

Au-delà de ces aspects biologiques indéniables, l’autorisation de la sieste, et la création d’un lieu dédié à cette pratique sont également des leviers de management au sens large. Le climat social des entreprises qui ont mis en place un dispositif permettant aux salariés de faire la sieste est excellent : les salariés sont plus investis dans leur entreprise, plus sereins, plus heureux de travailler, plus fidèles.

Bien sûr, il y a toujours des resquilleurs et le fait d’autoriser la sieste dans son entreprise ne signifie pas qu’il faille tout laisser aller à vau-l’eau. Communication, échange et responsabilisation sont les clés pour que ces siestes professionnelles deviennent de véritables outils de votre compétitivité.
MANAGEMENT DES CONNAISSANCES

Ils ont longtemps cherché à vous le dissimuler, les petits sacripants, mais vos employés ont, tout comme vous, un cerveau en état de marche, farci de connaissances fascinantes qui, correctement exploitées, pourraient vous apporter un véritable booster d’innovation. Ou comment le knowledge management vous offre une nouvelle excuse pour exploiter votre équipe par tous les moyens.
MANAGEMENT DES CONNAISSANCES : AVIS AUX PATRONS IGNORANTS

Vous n’aviez pas réalisé que Maryse, qui travaille pourtant depuis dix ans à quelques mètres de votre bureau de super-boss, était une accro aux objets connectés de nouvelle génération et participait à une tonne de forums traditionnellement réservés aux geeks ? La passion de Christophe pour les meubles design et l’architecture vous avait échappé ? Dommage. Car en évaluant à sa juste valeur cette terre vierge que représentent la vie privée et les loisirs de vos employés, vous êtes (jusqu’ici !) passés à côté d’une excellente façon d’entraîner votre PME sur la voie de l’innovation. Heureusement, grâce au management des connaissances, vous allez enfin comprendre à quoi sert la rubrique « loisirs et compétences particulières » apparaissant sur le CV des candidats. Félicitations !

Le management des connaissances regroupe en réalité une façon de mettre en valeur, utiliser, entretenir, voire développer les connaissances de votre équipe. Pas seulement les compétences et les savoirs acquis sur le lieu de travail, au fil des ans, gestion mais aussi tout cet espace de stockage cérébral que vos acolytes utilisent pour lire, voyager, découvrir, réfléchir, goûter, bref, vivre. Oui, il y a une vie hors de votre PME. Vous devriez essayer.

Mais opérer un management des connaissances, c’est aussi (et surtout, il est vrai) reconnaître la capacité de vos employés à développer des connaissances et de nouvelles compétences sur leur lieu de travail, aussi inattendues soient-elles. Votre employé n’est pas une créature immuable, qui sortira de votre entreprise avec le même niveau de savoir-faire et de savoir-être que quand il y est entré. Votre PME est susceptible d’enrichir la vie professionnelle, intellectuelle, sociale, et même affective de votre équipe. A vous de jouer pour que ces changements bénéficient aussi à votre entreprise.
MANAGEMENT DES CONNAISSANCES ET INNOVATION : LES PME EN PREMIÈRE LIGNE

S’il est bien un terreau fertile pour le développement de compétences et leur juste utilisation, c’est bien celui des TPE et PME, c’est-à-dire des entreprises dans lesquelles l’employé doit souvent faire preuve de polyvalence, d’autonomie, de sens de l’initiative, mais travaille cependant fréquemment à proximité de son patron, dans une posture qui favorise les échanges. On peut également supposer que, l’employé de PME étant beaucoup plus impliqué dans le développement de la structure qui l’emploie, sa capacité à développer des compétences inédites sera accrue par rapport au salarié d’une grosse société.

Pour une PME qui cherche à innover plus vite et mieux que ses concurrents, voilà une donnée indispensable. Solliciter le cerveau de vos salariés (si possible sans manipulation chirurgicale hasardeuse) vous offre donc une chance unique de vous démarquer. Encore faut-il s’en donner les moyens !
KNOWLEDGE MANAGEMENT : LES CLÉS DE LA RÉUSSITE

C’est à vous, patron de votre PME, d’instaurer les conditions d’un management des connaissances efficace, et ainsi réaliser des économies ou des bénéfices grâce à une organisation mieux structurée, ou encore proposer des produits ou des services apportant un véritable plus et une innovation notable pour vos clients. Rappelez-vous que même un changement d’apparence infime ou anodin peut faire de votre entreprise une structure gagnante, attentive à sa constante amélioration.

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